Retour en images sur les expositions et présentation des nouvelles œuvres !

La sculpture « Un océan de plastique » dévoilée à l’occasion de la « Fête de la Mer et des Litoraux »

Lège-Cap Ferret — et plus particulièrement le Port de la Vigne — figurait parmi les Villes Escales de l’événement. À cette occasion, une manifestation d’envergure a réuni la SNSM, avec le baptême et la visite de ses deux nouveaux navires, le club de voile, le groupement des ostréiculteurs, la présentation des pinasses électriques, ainsi que la découverte en avant-première de l’œuvre Un océan de plastique.
Ce moment, résolument tourné vers la mer et ses activités, visait à sensibiliser le public à sa préservation et à rappeler l’importance vitale de cette ressource.
L’œuvre a été particulièrement remarquée et saluée par Madame Sophie Panonacle, Députée de la 8ᵉ circonscription de Gironde et fondatrice de l’événement.

Un océan de plastique, 25 bains de soleil « Zublena » moulés en matériau composite à base de résine biosourcée issue du recyclage de bouteilles en plastique, divers déchets en plastique collectés sur la plage, en déchèterie ou auprès de pôles de valorisation, structure en métal, 1000 x 600 x 10 cm, 2025

L’artiste accompagné du Maire de Lège-Cap Ferret, Philippe de Gonneville.

Le Conseil Municipal des Jeunes en pleine fabrication d’un module de l’œuvre.

La sculpture « L’IA bananée » présentée à Bruxelles

Le début de l’été a également été ponctué par le finissage de l’exposition en trio à la VP Art Gallery de Bruxelles. Bruno Bossut y présentait une sélection de pièces aux côtés du peintre Carlos Perez Lorca et du plasticien Steve Verheyden. 

Une surprise attendait les visiteurs des derniers jours, puisque l’artiste a présenté sa toute dernière œuvre nommée L’IA bananée.

L’IA bananée, résine acrylique, ruban adhésif toilé, résine polyester armé de fibre de verre, peinture acrylique, 22 x 20 x 5 cm, édition de 8 exemplaires numérotés et signés, 2025.

Le plasticien s’appuie sur une référence mondialement célèbre pour la controverse qu’elle a engendrée — The Comedian de Maurizio Cattelan (2019) — afin de porter un regard critique sur l’intelligence artificielle. Intrigué par l’association paradoxale des termes « intelligence » et « artificielle », il s’interroge sur l’intelligence humaine par opposition, et sur ce qui la distingue fondamentalement de l’IA. Si l’IH peut se tromper, elle dispose d’une capacité d’analyse réflexive lui permettant de reconnaître ses erreurs et de les corriger. L’IA est dénuée de cette capacité, impliquant notamment la génération d’aberrations visuelles sans en percevoir la nature problématique. Seule l’intervention humaine, capable de repérer ces incohérences, permet leur rectification. Dans cette perspective, L’IA bananée en est une illustration critique. L’artifice déguise la réalité ou la vérité tout comme parfois l’IA donnant lieu à des faux grossiers, à l’image de ce pastiche ironique et presque absurde de l’original de Cattelan. Le choix de cette référence n’est pas anodin.
En filigrane, Bruno Bossut questionne l’intelligence de l’art lui-même : comment une œuvre aussi élémentaire qu’une banane scotchée à un mur peut-elle susciter autant d’émoi, et justifier la dépense de plusieurs millions d’euros pour l’acquérir ? Sans doute que cette simplicité n’est qu’apparente, et que l’œuvre révèle en réalité la complexité grandissante de notre rapport aux artefacts, à leur valeur, et plus largement au monde qui nous entoure.

↑ L’œuvre originale de Maurizio Cattelan, The Comedian, sur le stand de la galerie Perrotin à Art Basel Miami en 2019 ©Jessica Klingelfuss.
← La couverture qui a déclenché l’idée de l’œuvre à Bruno Bossut.

La liste des prix disponible sur le site

La liste des prix des œuvres de l’artiste est à présent accessible directement sur le site en suivant ce lien. N’hésitez pas à me contacter si vous avez des questions sur une pièce ou une commande spécifique.